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 FNEG : Quand l'ADN parle !

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akadian
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MessageSujet: FNEG : Quand l'ADN parle !   FNEG  : Quand l'ADN parle ! EmptyMar 20 Mai - 15:24

La génétique au service de la justice :

Le Parisien a écrit:
Le « violeur aux chaussettes » avait fait douze victimes
Geneviève Colonna d'Istria - jeudi 15 mai 2008

C'est un routard du viol que les jurés de la cour d'assises du Puy-de-Dôme sont appelés à juger à partir d'aujourd'hui. Lassana Coulibaly est accusé d'avoir fait des victimes à Paris, Vichy, Montpellier ou encore Clermont-Ferrand. Il avait été confondu par son ADN.

Les enquêteurs l'avaient surnommé « le violeur aux chaussettes », lui qui leur avait donné tant de fil à retordre. Lassana Coulibaly, 27 ans, comparaît à partir de ce matin devant les assises du Puy-de-Dôme pour neuf viols précédés, accompagnés ou suivis de tortures ou actes de barbarie, deux tentatives de viol et une agression sexuelle aggravée. Face à lui, douze femmes attendent de voir leur agresseur jugé.
Douze victimes, âgées de 19 ans à 57 ans au moment des faits, qui ont enduré un véritable martyre.

Les faits se sont déroulés entre 2002 et 2005. A cette époque, Lassana Coulibaly, sans profession et sans domicile fixe, écume les foyers de jeunes travailleurs, squatte chez des copains et vit de rapine et de petits boulots. Ce garçon d'origine africaine, qui a grandi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), navigue entre Paris, Clermont-Ferrand, Vichy ou encore Toulouse. Mais c'est à Montpellier (Hérault) qu'il commet sa première agression sexuelle, le 13 octobre 2002, sur une jeune étudiante de 19 ans. Trois jours plus tard, toujours dans la cité héraultaise, il s'infiltre discrètement chez une nouvelle victime, une femme médecin de 36 ans, qu'il viole à deux reprises sous la menace d'un couteau en la bâillonnant avec une chaussette trouvée sur place.

Un véritable maniaque

La longue errance de Coulibaly continue. En juin 2003, il se trouve alors à Clermont-Ferrand. En l'espace de quelques jours, il commet deux nouveaux viols et une tentative. En 2004, deux autres femmes sont violées à Paris et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En 2005, alors que les enquêteurs traquent encore un inconnu, dont le portrait-robot circule dans tous les commissariats du pays, il viole ou tente de violer à quatre reprises à Vichy, Clermont et Paris.

« Ma cliente est en survie depuis les faits, souligne Me Portejoie, l'avocat d'une des parties civiles. Tant que le procès n'aura pas eu lieu, elle ne pourra pas se reconstruire. » D'autant que les victimes ont eu affaire à un véritable maniaque.

Chaque fois, le mode opératoire était le même. Il s'introduisait par la fenêtre d'un appartement en étage, escaladant les murs, généralement au petit matin. Il utilisait des chaussettes pour bâillonner ses victimes ou s'en servait comme de gants pour ne pas laisser d'empreintes. A l'aide de fils électriques trouvés sur place, il ligotait ses victimes, les violait, les frappait, les menaçait de représailles si elles portaient plainte, avant de disparaître.

Du détergent sur ses victimes


En 2005, Coulibaly se sent traqué. Il utilise alors des détergents pour laver ses victimes, afin de ne pas laisser de traces d'ADN... Peine perdue, sur chaque scène, l'empreinte génétique du violeur aux chaussettes est retrouvée. Le 9 octobre, il commet son dernier viol sur une étudiante clermontoise de 23 ans, semant la panique sur le campus. Cette fois-ci, l'affaire est révélée par la presse. Des femmes qui n'avaient jamais osé parler sortent de leur silence.

Coulibaly n'est alors connu des services de police que pour de menues affaires de vols et de drogue. Son empreinte génétique n'est donc pas enregistrée dans le fichier national.* C'est d'ailleurs à la suite d'un simple cambriolage commis dans la région de Toulouse que le routard du viol est interpellé le 8 décembre 2005. Son empreinte génétique est expertisée et le « violeur aux chaussettes » enfin identifié.

Son procès qui s'ouvre aujourd'hui à Riom (Puy-de-Dôme) devrait durer jusqu'à vendredi prochain. Il y a quelques jours seulement, la famille du violeur a récusé deux de ses trois avocats. Coulibaly encourt pourtant la perpétuité.

*FNEG : Fichier National des Empreintes Génétiques

Merci à Ulfilla de nous avoir transmis cette information
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MessageSujet: Re: FNEG : Quand l'ADN parle !   FNEG  : Quand l'ADN parle ! EmptyMar 20 Mai - 15:36

Audrey JOUANNET avait 24 ans.


Brouiller les pistes en utilisant l'ADN d'un inconnu ....

Le Point.fr a écrit:

Jean-Luc Cayez, violeur récidiviste, jugé pour le meurtre d'Audrey, 24 ans
13/05/2008 - AFP - Par Sylvain PEUCHMAURD

Un violeur récidiviste déjà condamné deux fois comparaît à partir de mercredi devant la cour d'assises de l'Essonne pour l'enlèvement, le viol et le meurtre d'une étudiante de 24 ans habitant la résidence dont il était le gardien, en septembre 2005 à Soisy-sur-Seine (Essonne).

Jean-Luc Cayez, 50 ans, a reconnu durant sa garde à vue s'être introduit dans la nuit du 13 au 14 septembre 2005 au domicile d'Audrey, encagoulé et armé d'un fusil à canon scié, à l'aide d'un jeu de clés volé à une voisine.

Il a déclaré avoir emmené Audrey dans sa loge peu après 06h00.

Bâillonnée et ligotée, l'étudiante a subi des violences sexuelles et des sévices qualifiés d'actes de torture et de barbarie par la justice avant d'être étranglée.

De l'aveu même de Cayez, pendant l'instruction, sa victime était "terrorisée".

Trois jours plus tard, la mère d'Audrey, inquiète du silence inhabituel de sa fille, découvrait son corps dénudé qui avait été déposé sous son lit.

Afin de brouiller les pistes, Cayez avait utilisé le contenu d'un préservatif usagé récupéré quelque temps auparavant dans des poubelles et qu'il avait conservé dans son congélateur. Il avait également lavé le corps de la victime pour éliminer les traces d'ADN. Ces stratagèmes lui avaient été inspirés par une série télévisée américaine.

Le violeur récidiviste avait déjà été condamné en 1984 par la cour d'assises de l'Essonne à sept ans de réclusion criminelle pour viol sous la menace d'une arme, puis en 1991 par les assises de l'Hérault à vingt ans pour viol sur personne vulnérable.

Il était sorti de prison le 4 octobre 2002, après douze ans de détention, sans bénéficier d'aucune libération conditionnelle, mais profitant du jeu des remises de peines et des décrets de grâce présidentiels du 14 juillet.

Ces réductions de peine sont "insupportables pour les victimes", a souligné Me Laurent-Franck Liénard, conseil de la famille d'Audrey.

Cayez, a ajouté l'avocat, "devait sortir en 2010. Il n'aurait pas dû être là!"

Le suivi socio-judiciaire, assorti d'une injonction de soins des délinquants sexuels, n'était pas applicable au récidiviste puisqu'il n'est prévu par la loi que depuis 1998.

Me Liénard a aussi regretté que la loi sur la rétention de sûreté ne puisse pas s'appliquer à Cayez, le décret d'application sur les dispositions dont il serait susceptible de faire l'objet n'ayant pas été publié.

L'avocat de Cayez, Jacques Bourdais, a estimé qu'il s'agissait d'un "dossier imprévisible", qualificatif qu'il a aussi attribué à son client, ne souhaitant pas s'exprimer davantage avant le procès.

Cayez encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi, voire samedi.
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